I-
Présentation de l’homme :
Hammadoun Ibrahim ISSEBERE est né en 1948 à Assakarba (cercle de Douentza). De 1954 à 196O, il
suit les cours primaires à Douentza avant d’entrer au Collège Moderne de Mopti
(actuel Lycée Hammadoun Dicko de Sévaré)
de 1960 à 1964.
Studieux et passionné de lettres, il obtient son
baccalauréat au Lycée Askia Mohamed en 1967 ; entre à l’ENSUP et en sort en 1971 diplômé de Lettres modernes.
Il entame alors une
carrière d’enseignant d’abord au lycée de Banankoro, à l’Ecole Normale Technique
d’Enseignement Féminin puis au lycée de Ségou jusqu’en 1977.
Nommé
directeur de l’Institut National des Arts(I.N.A) la même année, il entre
en politique et est élu membre du bureau exécutif national des jeunes de
l’U.D.P.M.
Représentant des jeunes
au sein de la commission d’organisation du premier congrès du parti, ISSEBERE
se distingue de part ses idées quelque peu
anti-conformistes, ce qui lui vaut en 1981 le poste de représentant de
la jeunesse malienne auprès du mouvement
panafricain de la jeunesse dont le siège se trouvait à Alger.
En Novembre 2000, ISSEBERE est nommé ambassadeur
du Mali en Guinée Conakry où il est resté jusqu’au 28 Mai 2007, date de son décès.
Le génie et la capacité
à émerveiller d’ISSEBERE se retrouvent dans la chanson de sa fille, Déné ISSEBERE, une figure montante de la musique malienne
mais aussi dans l’œuvre littéraire qu’ il à laissé à la postérité.
On peut entre autres
citer :
- Vertiges et Horizons (1973)
- La
souche en fleurs (1974)
- Clameurs
d’antan et Soleils présents(1976) qui reçu le prix de l’A.C.C.T
- Les
boutures du Soleil(1981)
II- La Poésie d’ibrahim
issebere
Avant sa disparition,
l’homme travaillait sur un recueil qu’il projetait d’intituler « Les fleurs de fer et les paroles fondamentales ».
Son œuvre est marquée par un profond attachement
à son terroir et à ses valeurs ainsi
qu’à un idéal de justice et de fraternité.
Révoltée et souvent révolutionnaire, ses textes simples mais incisifs sont
faits d’images sacrées, de rythmes irréguliers et de mots incandescents
propres au poètes de la période de la Négritudes et des premières heures des
indépendances (par exemple La Culbute,
Deuil, Solitude ou Tu es parti)
« La
poésie d’Issébéré a des relents négritudiens » écrivait le Pr
Abdoulaye (Konaté) Keita en guise de commentaire de l’œuvre publiée en 1981.
Poésie véritablement engagée,
l’écriture d’Issébéré est une tentative
de reconstruction du monde, d’une manière globale, mais spécifiquement de
l’Afrique.
Le
style vindicatif est la marque de cette volonté de redonner à ce monde la joie
et ses valeurs.
Texte d’étude : la culbute
Cent vierges candides
Connurent la couche
visqueuse du bida de Ouagadou
Macabre volupté !
La forêt sacrée de Koumbi
Connut les fastes
lendemains des Soninkés !
Mais vint le jour funeste !
Et la jalouse témérité
du fiancé ulcéré
Faibles les sept tête du
python !
Alors s’élevèrent les
aubes
Des futures générations
damnées.
Depuis la nuit cohabita
Avec les descendants des
Tounk (ra)
Je dis la mort les
trouva absents
Dans les plaines
nostalgiques et dénudées
Du bullet des fleurs
Sous la suave étreinte
des rosées matinales.
Les Boutures
du soleil
Ce poème est tiré du recueil « Les Boutures du soleil »publié en 1981 par le
malien Hamadoun Ibrahima Issébré, né en 1948.
Le
recueil, consacré largement au Mali et à l’Afrique, évoque en particulier l’appréhension
du poète face à un continent qui va à la dérive.
Ce
poème peut être analysé sous deux axes :
-
C’est
d’abord une page d’histoire et de
mythologie
-
Ensuite, un lyrisme (poétique).
La culbute—>chute, tomber à la
renverse
—>Déclin de l’empire
du serpent.
1. Une page d’histoire
Bases
temporelle—> passé simple (temps du récit)
-
Faits
historiques—>le mythe du serpent
-
Personnages
historiques—> Tounkara, Bida, Soninké
-
Lieux
sacrés (forêt, Ouagadou)
Histoire
fabuleuse, merveilleuse
Poésie
épique.
2. Lyrisme poétique
« Je
dis» —>première personne du singulier—>l’expression du poète.
Un
champ lexical de l’amour—>fiancé, jalousie,
nostalgie
Vierges candides, rosées matinales, fleurs
On
remarque la présence de certaines expressions qui expriment la tyrannie des traditions —>Macabre, funeste, malédiction,
visqueuses
Manicheisme
de l’amour : Destin individuel—>Destin collectif
3. Conclusion :
Poésie
épique et mythologique où la force de l’amour bouscule le pouvoir des
traditions.
Références bibliographiques:
- El Boukhari Ben Essayouti, Cours de
français, 12 ème Langues et Litterature(LLT), LMAHT 1998- 1999
- Bocar BABATY, Cours de français, Terminales
Arts Lettres(TAL), LMAHT, 2013- 2014
J'ai adoré
RépondreSupprimerJ'aimerais bien savoir l'étude du poème nécropole
SupprimerJ'ai aimé
SupprimerJ'aimerais bien savoir l'étude du poème nécropole
RépondreSupprimerVraiment j'ai adoré j'ai étudié le soleil des exemplaires
RépondreSupprimerJ'aimerais avoir le poème complet de la nécropole
SupprimerJ'aimerais savoir l'étude du poème nécropole, merci.
RépondreSupprimerLe soleil se lèvera à l' ouest
SupprimerJ'aimerais savoir l'étude du poème boutures du soleil s'il vous plaît
RépondreSupprimerJ'aimerais savoir l'étude du poème nécropole
RépondreSupprimerLe soleil lèvera à l'ouest
RépondreSupprimer1981
SupprimerJ'aime ce poème
SupprimerLe soleil se lèvera à l'ouest
Supprimertres interessant
RépondreSupprimerPoète,issu d'un continent où la domination des europèens a beaucoup pèsé sur la vie des gens, Issébéré a su s'exprimé dans un style personnel,son attachment à son continent. Il veut de toute evidence career un monde meilleur bien qu'il defend en principe les valeurs des peuples d'Afrique noir.
RépondreSupprimerle soleil se lévera à l`ouest
RépondreSupprimerLe soleil se lévera à l'ouest
SupprimerCommentaires le soleil se lèvera à l'ouest
SupprimerJ'ai aimé
RépondreSupprimerLe soleil
RépondreSupprimerRetour au bercail
RépondreSupprimerAube païennes
RépondreSupprimerJ'aimerais le commentaire composé du texte Solitude
RépondreSupprimerJ'aimerais le commentaire composé de texte la solitude de hamadoun Ibrahima Issébéré
SupprimerDéveloppement le soleil se lèvera à l'ouest
RépondreSupprimerSolitudes
RépondreSupprimerTexte À L'écoute Vainement
RépondreSupprimerÀ ľecoute vainement
RépondreSupprimerDe quoi parle l'auteur dans ce poème?
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